Cerclant un paysage aux coloris déteints,Lueurs crépusculaires et éclats de foudre
Etincellent par instants un obscur lointain.
L’après-midi d’été finit de se dissoudre
Parmi de lourdes tensions proprement obscènes
Et une chaleur moite. Petit à petit,
L’orage voile l’Azur d’un linceul d’ébène
Et domine le paysage anéanti.
Du cœur embrasé de l’infernale saison
Sourd l’ire divine empressée de s’épancher.
Etendues calcinées embrassant l’horizon,
Les champs de blé exhibent leur or desséché
Sous les noirs cieux agités. Les éclairs bleutés
Strient le sombre et tumultueux magma des nues
Avec une frénétique brutalité
Et le mirage d’une averse bienvenue.
samedi 16 juillet 2011
Sécheresse
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