samedi 23 juillet 2011

Variation mineure

L’aube inonde de rayons ce val reculé
Où coule une rivière aux reflets argentins ;
La Nature endormie s’y laisse dévoiler
Dans la blancheur froide de l’automnal matin.

Bercé par la lumière du pâle soleil,
Un soldat repose au milieu des digitales
Pourpres, parmi la luxuriance végétale,
Apaisé, le flanc droit trempé de sang vermeil.

Son regard se perd dans les hauteurs azurines,
Indifférent aux errances des nues diaphanes,
Dénué de tout éclat, vide. Sa poitrine
N’enceint désormais plus que d’inertes organes.

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